Une des (nombreuses) piques de Mélenchon à l’égard des dirigeants
communistes a fait le buzz. Celle où il reprochait à Pierre Laurent de faire du
« trotskisme des années 70 ».
Mélenchon parle en connaissance de cause, il était troskyste dans les années
70. Il lui en reste un fond.
Si on en croit les sondages,
Jean-Luc Mélenchon terminera le 1er tour des présidentielles en tête
de la gauche d’opposition à la politique gouvernementale. S’il mène une bonne
campagne, il peut même raisonnablement espérer terminer devant F. Hollande ou
tout autre candidat issu du Parti Socialiste.
Pour autant, se met-il en
position d’être un candidat crédible de 2d tour, en mesure de rassembler 50,1%
des électeurs sur son projet et son nom ? Hélas, non, à aucun moment.
Mélenchon se cantonne dans une
posture d’éternel opposant, droit dans ses bottes. Montre-t-il une volonté de
tendre la main vers sa famille politique au sens large, d’être capable d’écouter
d’autres forces politiques, de faire les nécessaires compromis pour pouvoir
rassembler largement autour de lui au soir du 1er tour ?
Absolument pas. C’est en cela que je dis qu’il lui reste un fond de troskysme.
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